Certains peu rassurés n'auront pas esquissé le moindre sourire ou parole...peut être un peu de peur à bord d'un petit bateau qui pourtant file allégrement sur une mer relativement calme.
A la barre un marin Vezo de la "Compagnie du Sud" qui connait parfaitement bien son affaire....
(voir page 22 : conditions de sécurité)
Après 01H 40 mn de traversée: enfin la terre ferme, en l'occurence le sable chaud de la plage.
Pour certains ce n'est pas trop tôt.... !
Dès notre arrivée le personnel du "Prince Anakao", déjà en ligne sur la plage, nous accueille pour nous décharger de toutes les contraintes logistiques du débarquement.
Si vous éprouvez le besoin, quelques fois à juste titre, de faire quelques remarques sur les prestations offertes par vos hébergeants : n'oubliez pas qu' à Anakao il n' y a pas d'eau courante, pas d'électricité et pratiquement pas de téléphone.
L'eau à forte salinité est extraite des puits.Elle est stockée dans des réservoirs haut placés pour la mettre en pression. Elle ne sert "en théorie" qu'au lavage:.... mais certains Vezos la boivent.
L' électricité est fournie par groupe electrogène gourmand en essence :
1 litre = 2550 Ariary = environ 1 Euro.
Tous les produits, sauf le poisson, sont acheminés par voie maritime de Tuléar en 01H 45 ou par la piste à plus de 05H 00 en camion tout terrain.
Pour les amateurs du farniente et de la bronzette un conseil : prenez possession
de votre parasol le plus tôt possible !
Il y a en effet beaucoup plus de bungalows que de parasols sur la plage...!
Un bon 2 kilomètres dans le sable sépare "Le Prince Anakao" du village Vezo.
Seul moyen pour y aller: marcher sur la plage en longeant le fil de l'eau, dans un sable mou
qui vous muscle les mollets !
Prenez des chaussures plates et larges vous vous enfoncerez beaucoup moins.
Prise de vue sur la dune au dessus de "Lalandaka" vers 07H 45 ...au loin
les petites voiles blanches des pirogues Vezo déjà en pêche depuis la nuit.